Le terme moustahab est utilisé pour les pratiques du Prophète (saw) qu’il a parfois laissées et parfois effectuées. Adopter les comportements recommandés est considéré comme précieux et vertueux et il n’y a aucune sanction ou condamnation à les abandonner. Les moustahab sont aussi appelés sunna légère -sunna ghayr muakkada ou sunna moukhaffafa-. Adopter une allure modeste, dévot et calme lors de la prière ; porter une tenue digne de cet état ; former verbalement son intention ; regarder le lieu de la prosternation en position debout, les pieds pendant l’inclinaison, le nez en se prosternant, les genoux en s’asseyant et les épaules en saluant ; prononcer soubhana rabbiyal-azim lors de l’inclinaison et subhana rabbiyal-ala lors de la prosternation plus de trois fois en exécutant seul la prière sont considérés comme recommandés -moustahab-. 

Le non-respect de l’un des piliers ou des conditions invalide la prière. En dehors de cela, certains comportements et actions entraînent annulent également la prière. Par exemple, parler intentionnellement ou accidentellement pendant la prière, avoir des comportements qui donnent à quelqu’un qui regarde de l’extérieur l’impression de ne pas effectuer la prière, détourner la poitrine de la qibla, manger ou boire en priant, se racler la gorge sans aucune justification ou nécessité ; soupirer, gémir, prononcer des expressions telles que hé-ho, zut, snif snif, rire causent l’annulation de la prière. Par ailleurs, la prière est annulée également dans ces cas : quand celui qui avait fait les ablutions sèches -tayammoum- aperçoit de l’eau utilisable ; quand l’excuse d’une personne excusée prend fin ; ou lorsque la durée de portée des khouff s’est écouléee.